Incompétence et laxisme des éditions Plon : les faits

Voici les faits principaux qui vous permettront de comprendre ma colère envers ma maison d’édition actuelle.

  • 2018 : Mon éditeur chez Flammarion est débauché par Plon. Il me demande de le suivre pour mon roman « l’Académie des âmes abimées ». Plon s’engage par écrit à mettre en place un plan de promo. Mais à la parution rien ne se passe. Pire, Plon se trompe sur le positionnement de mon roman. Au lieu de le sortir en jeunesse ils le sortent en littérature générale. Erreur du marketing me dit-on. Je suis furieux. Pour me calmer, on me dit que Pocket l’a adoré et que le roman sortira chez eux en littérature jeunesse, exceptionnellement en grand format, puis en poche.
    Il ne sortira jamais ni en grand format ni en poche. C’était sans doute un leurre pour apaiser ma colère.
  • 2020 : Au mois d’avril, Plon licencie une attachée de presse en prétextant que j’ai menacé de quitter la maison d’édition si elle devait encore s’occuper de moi. Ce qui est bien sûr totalement faux. Je m’insurge. On me répond qu’on ne sait pas d’où sort cette information.
  • 2020 : parution de « Et puis au pire on s’aimera ». Le roman est quasiment introuvable en librairie. La faute au Covid, me dit-on. Je n’ai aucune nouvelle de Plon concernant les ventes.
  • 2021 : En janvier, excédé, j’annonce que je souhaite quitter Plon pour mon nouveau roman « Rien ne nous séparera ».
    Mais une nouvelle éditrice arrive chez Plon en tant que DG. Elle demande à lire mon roman et, après lecture, m’envoie un mail et m’appelle pour me dire qu’elle l’a beaucoup aimé, qu’elle veut que je reste.
  • Je la rencontre et lui confie ma défiance vis à vis de Plon, du laxisme ambiant. Elle m’assure qu’en tant que DG de Plon elle veillera « à me donner une autre image de Plon ». Elle me dit que mon roman peut trouver un très large public, qu’elle compte le présenter à des prix littéraires et le promouvoir auprès des journalistes, des libraires.
    Nous établissons un planning qui vise à terminer les corrections du roman pour l’été pour pouvoir l’envoyer aux libraires en octobre et aux médias en novembre.
    Je signe. Mon éditrice ne me donne plus de nouvelles. Je ne la verrai plus et elle ne répondra quasiment jamais à mes messages concernant les corrections qui n’arrivent pas. Je ne l’aurai qu’une fois au téléphone pour lui dire mon inquiétude quant au retard pris. J’apprendrai ensuite qu’elle est occupée à défendre son poste depuis l’arrivée d’une autre DG.
    Les corrections seront terminées seulement huit semaines avant la parution alors qu’ils avaient le manuscrit depuis 10 mois et la couverture seulement 6 semaines avant.
    Je n’aurai vu qu’une fois mon éditrice en un an et ne l’aurai eue que deux fois au téléphone…

  • Un mois avant la sortie de mon roman je n’ai aucune nouvelle de Plon, ni de la mise en place, ni de date pour mon service presse. Je relance. Le service presse est fixé en catastrophe au 20 janvier, soit 13 jours avant la sortie du roman, ce qui est trop tard pour que les médias le lisent et en parlent.
  • J’apprends que mon roman est introuvable dans la très grande majorité des librairies. La mise en place est équivalente à la sortie d’un premier roman. C’est mon 10ème roman…
  • Je découvre avec stupéfaction qu’il est en vente sur certains sites avec deux autres couvertures et même sous un autre titre que nous avions abandonné. « Désolé, c’est une erreur que l’on va corriger » me dit-on. Il en reste encore sur certains sites.
    Plon n’ayant rien prévu en termes de promotion, je paye de ma poche une campagne sur les réseaux et me démène pour que mon roman soit lu.
  • J’obtiens une publicité gratuite sur un média prestigieux. Je demande à Plon d‘envoyer la pub. Malgré trois relances du média, ils ne le font pas. « On a oublié » me répond-on. Et il est trop tard pour que le support en question la diffuse, faute de place.

Du dédain, de l’incompétence, du laxisme ? Je vous laisse juger.